JONATHAN VANDROMME
Né en 1983 dans une banlieue du Nord de la France, Jonathan Vandromme est un artiste autodidacte qui a
découvert très tôt sa passion pour le dessin. Progressivement, il a élargi son champ d’expression en explorant différents médiums et a commencé à peindre plus tardivement. C’est à l’âge de 20 ans qu’il trouve dans la peinture à l’huile sur toile le moyen d’exprimer pleinement ses expériences personnelles, ses intuitions profondes et ses émotions. Avant cela, il avait expérimenté le pastel, le graffiti et la fresque traditionnelle de type « trompe-l’œil ». Ce passage à l’huile marque un tournant décisif dans sa pratique artistique, lui permettant de créer des images sensibles et évocatrices. Jonathan Vandromme se définit davantage comme un « fabricant d’images ». Pour lui, les titres de ses œuvres jouent un rôle essentiel : ils ne visent pas à expliquer les tableaux, mais à établir une résonance entre l’image créée et l’intuition à l’origine de sa conception. Ses inspirations naissent souvent d’émotions provoquées par d’autres formes d’art, comme le cinéma, la littérature, la poésie ou la musique. Ces influences nourrissent son travail, apportant une profondeur et une richesse particulières à ses créations.
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This is Art a l'honneur de représenter l’artiste Jonathan Vandromme à travers une superbe collection d’affiches signées de sa main, tirées de son œuvre emblématique "Je. ne suis pas Frida".
Titre de l'oeuvre : « JE NE SUIS PAS FRIDA KAHLO » « JE NE SUIS PAS JEAN MICHEL BASQUIAT »
Dimensions : 40 x 14 cm - CADRE NOIR
Technique : Stylo graphite sur papier
Année : 2024
Prix : 600€
PAROLE D'ARTISTE
« Dans cette thématique, je m’exerce au « Non-Portrait » en gardant les mêmes codes et les mêmes représentations que celui-ci. J’utilise par négation une fausse croix (juste une ligne verticale et une ligne horizontale) qui vient de l’arrière-plan et évide la représentation du portrait choisi (le plus souvent des artistes que j’aime).Comme dans la majorité de mon travail, je tente de découvrir « ma couleur »en réinvestissant des symboles et des représentations du sacré. En m’inspirant du travail de Magritte (ceci n’est pas une pomme) et enconsidérant que derrière une image se cache une autre image, que nous ne pouvons jamais tomber sur une vérité de l’image perçue. La rencontre d’un visage ou de sa représentation ne nous donne pas d’accès immédiat à une vérité de l’être, mais elle est bien plus, une étape que nous devons franchir, afin d’accéder à l’évocation mystérieuse et invisible de l’Être. Pour ne pas tomber dans l’idolâtrie, je propose picturalement une bonne distance entre l’amour reçue à travers une oeuvre et celle que l’on ressent pour son auteur. Détruire une icône en conservant ses formes iconiques, en utilisant la prosopopée, par le titre, je fais parler le tableau et par sa parole titrée, la représentation annonce qu’elle n’est pas ce que l’on identifie. En ne s’annonçant pas, le sujet nous rappelle que malgré l’atteinte d’état de génie, tout être devra faire face à sa propre finitude. »
